Ricardo Médina accusé d’avoir tué son colocataire
L’acteur Ricardo Medina, rendu célèbre par la série « Power Rangers Samurai Wild Force » est soupçonné d’avoir tué son colocataire à coups de sabre.
L’acteur Ricardo Medina, alias Ranger Force animale Rouge, a été arrêté jeudi et écroué. Il est accusé d’avoir assassiné, à coups de sabre, en janvier 2015, Josuha Sutter, son colocataire. L’annonce de cette incarcération a été faite via un communiqué émanant du bureau du procureur du comté de Los Angeles (USA).
Les faits remontent au 31 janvier 2015. L’acteur partage alors une maison à Palmdale avec Josh Sutter. Mais ce jour-là, les deux hommes auraient eu, selon les enquêteurs, une violente dispute à cause de la petite amie de Ricardo Medina. C’est à ce moment là que Ricardo Medina se serait saisi d’une épée ou d’un sabre qu’il gardait à côté de la porte et aurait infligé un coup mortel dans l’abdomen de sa victime, ne lui laissant ainsi aucune chance de survie.
Un rapport accablant après enquête
Arrêté une première fois après les faits, le comédien avait alors prétexté la légitime défense. Faute de preuves et de temps, les enquêteurs avaient finalement relâché Ricardo Medina 48 heures plus tard. Le procureur avait tout de même demandé à ce que l’enquête soit approfondie.
Ricardo Medina a été arrêté mardi matin par les forces de l’ordre. Pour la seconde fois, le comédien est entendu sur cette affaire, sauf que la légitime défense invoquée en premier lieu n’aurait plus cours. Ricardo Medina est en effet accusé du meurtre de son colocataire, comme l’explique TMZ. Visiblement, Ricardo Medina avait caché quelque chose, puisqu’il risque maintenant 26 ans de prison pour cette affaire.
Les blessures de la victime auraient parlé en défaveur de l’acteur. Son colocataire présentait des blessures sur les mains qui s’expliqueraient par le fait qu’il ait simplement voulu se défendre. L’avocat de Ricardo Medina a expliqué au média américain que pour lui, « rien n’avait changé » concernant son client. « Il est aussi innocent qu’il l’était à l’époque », a-t-il plaidé. Il explique également qu’au bout d’un an les souvenirs des témoins peuvent changer et la scène de crime peut s’altérer. Affaire à suivre.