Matthieu Delormeau regrette de ne pas avoir assisté aux obsèques de sa mère
Matthieu Delormeau a perdu sa mère quand il n’avait que neuf ans. Un drame dont il ne se remet pas. Aujourd’hui, il regrette de ne pas avoir pu assister à l’enterrement, un moment qui aurait pu l’aider à faire son deuil.
Un sourire qui cache bien des souffrances. Depuis qu’il campe le rôle de chroniqueur dans Touche pas à mon Poste, Matthieu Delormeau est un homme changé et se lâche bien plus qu’auparavant. L’animateur télé a laissé place à un trublion prêt à mettre l’ambiance sur le plateau du talk-show. S’il joue le rôle du chroniqueur toujours de bonne humeur, qui fait le pitre toute la semaine Matthieu Delormeau renferme des blessures comme la perte de sa maman.
Le chroniqueur est proche de son père tandis que sa mère est décédée alors qu’il n’avait que 9 ans. Ce n’est pas la première fois que Matthieu Delormeau évoque cette tragédie dans les médias. Il avait expliqué comment il avait appris que sa mère allait mourir au cours d’une petite réunion de famille avec sa sœur Julie.
« Mes parents avaient divorcé un an plus tôt. Un soir, mon père nous a réunis avec ma sœur pour nous annoncer que notre maman, malade, allait mourir ». L’animateur a bien évidemment été très touché par cette disparition comme il l’avait confié : « Je ne sais pas si on fait un jour le deuil de son héroïne, c’est une injustice qui vous poursuit toute votre vie. Mais ça a forgé mon caractère ».
Très marqué par ce drame, il lui arrive de faire des tours au volant d’une BMW Série 3, le modèle de voiture qu’utilisait sa mère : « C’est une pièce qui n’a pas vraiment de valeur, sauf pour moi, a-t-il confié à Télé-Loisirs. Je la gare dans un parking, à Paris. Deux ou trois fois par mois, je la sors pour rouler avec. »
Matthieu Delormeau regrette encore aujourd’hui ne pas avoir assisté aux obsèques de sa mère et estime qu’il aurait eu besoin de « ce moment symbolique pour faire son deuil ». Un acte manqué qu’il n’a pas reproduit lors de la mort, il n’y a pas très longtemps, de sa grand-mère. Très présent auprès d’elle à la fin de sa vie, il a, organisé chaque détail des obsèques. La disparition de cette deuxième grande femme de sa vie n’a fait que renforcer son éternelle « peur de perdre l’autre ». Une crainte qui explique « sans doute », comme il l’a confié au quotidien, pourquoi il reste célibataire à 42 ans.